Ils sont arrivés… Cas d’usage part II !

Vous les attendiez… Ils sont là ! Comme promis, dans ce billet, nous revenons sur le deuxième volet de notre trilogie avec 7 nouveaux cas d’usage.

Mais avant de commencer, pour ceux qui auraient raté le 1er épisode, et pour ceux qui voudraient y rejeter un œil, c’est par ici ;) https://bimconsult.lu/1-2-21-cas-dusage-part-i/

C’est parti… Retour sur 7 processus rencontrés régulièrement dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet !

 1-Programmation.

  • Il s’agit ici de mettre en lien le programme d’un projet (surface, occupants…) avec les futures maquettes numériques. Cela permet non seulement d’intégrer les exigences de la Maitrise d’Ouvrage, d’en faciliter la prise en compte par la Maitrise d’Œuvre mais aussi de réaliser des contrôles de conformité.

2-Evaluations/simulations des performances en termes de confort.

  • Cet usage consiste à simuler, à partir de la maquette, les futures performances du bâtiment comme les calculs de déperditions, la luminosité ou encore l’acoustique. L’objectif est donc de vérifier le respect des exigences et de pouvoir modifier la conception en cas de besoin. Plutôt utile, non ? ;)

3-Evaluations/simulations des performances en termes de stabilité.

  • Devinez quoi ? Oui, oui, il s’agit de la même chose mais cette fois-ci concernant les descentes de charges et la stabilité des éléments porteurs. Vérification du respect des exigences et possibilité de modifier la conception en cas de besoin sont ici la finalité.

4-Evaluations/simulations de l’impact environnemental du bâtiment.

  • Ce n’est ni plus ni moins, dans ce cas (d’usage bien entendu ;) ), l’évaluation, à partir de la maquette, de l’impact environnemental du bâtiment au regard des matériaux utilisés, des consommations énergétiques simulées ou encore des opportunités de recyclage lors de la démolition. Il permet aussi par exemple de répertorier les produits potentiellement nocifs…

5-Vérification des normes, contrôle de conformité des exigences ou des contraintes.

  • Cet usage consiste à vérifier sur la maquette, la conformité du projet quant aux normes préétablies et règlementaires (ex. accessibilité aux handicapés). Cette vérification permettra l’établissement de règles de contrôle (checking) automatisées.

6-Simulation du déroulement de la construction et/ou de la démolition : planification 4D.

  • Nous parlons ici de simuler virtuellement le déroulement du projet par association de la maquette à un planning de type Gantt. Ce planning pourra être préétabli de manière sommaire en phase de conception puis gagner en précision en phase de construction. Couplé à l’usage « estimation des couts », il permet de gérer l’avancement financier du chantier.

7-Simulation de la mise en œuvre du chantier de construction et/ou de démolition.

  • Un point essentiel ! Ce cas d’usage a pour but de simuler virtuellement l’implantation du chantier (ouvrages provisoires, stockage des déchets…) et la logistique nécessaire (approvisionnement, commandes, stocks…) afin d’optimiser à la fois les espaces disponibles, les ressources consommées et les temps de mise en œuvre.

Ça ne vous rappelle rien ? Oui, c’est ça… Notre billet du 6 avril ! Avis aux amateurs : https://bimconsult.lu/linteret-bim-chantier-2/

Et voilà, 7 nouveaux cas d’usage qui n’ont plus de secrets pour vous ! Rendez-vous dans quelques semaines pour notre dernier épisode sur ces processus BIM incontournables.

L’intérêt du BIM sur chantier !

Il nous dit tout… Pour vous qui pensiez que les principaux avantages du BIM s’appliquaient essentiellement à la phase de conception d’un projet, cet article est fait pour vous !

Gardez en tête que le BIM est destiné à faciliter et organiser l’échange des informations entre tous les intervenants en couvrant l’ensemble du cycle de vie d’un projet de construction : de la conception à la maintenance des ouvrages. Essentiellement appliqué en phase « Etudes », son utilité sur le chantier reste encore trop méconnue…

C’est pourquoi, aujourd’hui, nous vous proposons de revenir sur l’interview d’un expert en la matière 😉

Gilles Pignon, architecte et BIM Manager chez BIMConsult (oh mais c’est chez nous ça 😀 ) revient sur l’intérêt du BIM sur Chantier dans une interview exclusive réalisée pour Neomag.

De l’intérêt du BIM sur chantier. Neomag 5

De l’intérêt du BIM sur chantier. Neomag 5

Retrouvez le dernier Neomag en cliquant ici.

Et 1, et 2 et 21… Cas d’usage part I !

Vous qui vous intéressez au BIM, vous avez surement entendu parler des « Cas d’usage BIM ». Certains diront que c’est une description d’un processus concret, tel qu’il sera mis en œuvre sur un projet. Il permet de décrire factuellement les usages voulus des maquettes numériques, les interactions des différents acteurs avec cette base de données, pour des actions métiers allant de la production d’images jusqu’à l’exploitation de bâtiment.

Nous, nous nous contenterons de dire qu’un cas d’usage est tout simplement la description d’un processus (action) mis en œuvre sur un projet.

Sachez qu’il existe 21 cas d’usages de base. Pas de panique, nous n’allons pas tous vous les décrire dans ce billet ;)

Pour vous donner un premier aperçu, nous allons commencer avec les 7 cas d’usage les plus courants et nous vous donnons rendez-vous dans quelques semaines pour les 2 prochains épisodes !

C’est parti, cas d’usage part I !

1-Analyse et modélisation de l’existant (site + bâti).

  • Il s’agit d’effectuer un relevé numérique précis par relevé laser et topographie des différents éléments et du bâtiment existants pour analyser les conditions du site.

2-Conception architecturale.

  • Gilles adore celui-là ;) Ce n’est ni plus ni moins que créer une maquette architecturale, avec la géométrie du projet, les informations et les documents s’y réfèrent, qui évoluera tout au long du projet selon les niveaux de GID définis dans le protocole (GID… oui, on veut parler de nos LOD made in Luxembourg : pour plus d’informations, c’est par ici https://bimconsult.lu/lods-lod-loi/).

3-Conception des systèmes constructifs.

  • Là, c’est exactement la même chose que pour la conception architecturale sauf que cela concerne la maquette structurelle.

4-Conception des systèmes techniques.

  • Devinez quoi, on recommence avec la création de sa maquette de techniques spéciales;)

Plutôt facile ces 4 premiers cas d’usages… n’est-ce pas ? Le suivant…

5-Revue de projet, coordination 3D (clash detection).

  • Cet usage consiste à utiliser les maquettes pour coordonner les projets et en valider la faisabilité. Il permet de trouver des solutions pour résoudre les problèmes, détecter les clashs afin de permettre une coordination des différentes maquettes d’un point de vue géométrique. Celui-là, il est pour Mehdi, notre pro de la modélisation !

Plus que 2 pour aujourd’hui…

6-Production des livrables (géométraux, vues, quantitatifs…).

  • Il consiste à utiliser la maquette numérique comme base de production des livrables traditionnel d’un projet, afin de s’assurer de la conformité des plans. On vous a perdu ? Par exemple, avec la maquette numérique, les bordereaux de soumissions pourront aussi être extraits depuis les maquettes numériques.

Là où le bât blesse et oui… le budget L Mais pas tant que ça puisque que grâce à ce cas d’usage, le dernier du jour, vous aurez un estimatif au plus juste, sans perte.

7-Estimation des coûts.

  • Il vise à estimer le coût du projet en liant les quantités extraites de la maquette numérique à une base financière pour simuler le coût du projet.

Et voilà, vous en savez un peu plus sur les cas d’usages… rendez-vous d’ici peu pour les cas d’usage part II et les cas d’usage part III ;)

BCF : simplifiez-vous le BIM…

Vous l’avez compris, il ne sera pas question de Banque Cantonale de Fribourg ou encore de Bantam Club Français, cette célèbre association d’aviculture française dans ce billet ;)

Cette semaine, nos quatre experts se sont penchés sur la question du BIM Collaboration Format (BCF) et bien entendu sur son intérêt ;)

Le BCF est un format de fichier qui permet d’échanger sur les problèmes rencontrés dans une maquette numérique, via des commentaires, des screenshots… et il est libre d’utilisation (et oui, vous pouvez exécuter le programme pour tous les usages, faites-vous plaisir).

L’intérêt ?

Fini le temps où l’on devait comparer sa maquette numérique avec celle que notre collègue nous renvoyait en ayant fait des modifications, détecté des conflits… Aujourd’hui, on réalise un commentaire que l’on transmet en format BCF et les informations « s’intègrent directement » à la maquette…

Mais, ce n’est pas tout ! Les informations et les commentaires sont centralisés, l’historique est conservé et accessible à tout moment, ce qui permet notamment de réaliser le retour sur investissements… Que demander de plus.

Le BCF en résumé…

  • Facilite la communication et la coordination.
  • Lancé par un groupe de travail tekla solibri.
  • Format open source.
  • Format open BIM.
  • Format approuvé par buildingSMART (oui c’est vrai, on s’en doute puisque l’Open BIM est un programme de coopération universel reposant sur des standards et des processus de travail qui est à l’initiative de buildingSMART et de plusieurs autres éditeurs de logiciels leaders du marché).
  • Evite de s’échanger les maquettes : on s’échange uniquement les commentaires et screenshots qui s’intègrent directement à la maquette…

Mais quelle idée !

Le format BCF est un concept introduit par Solibri et Tekla dans les années 2009. En 2010 la 1ère version voit le jour. En 2014, plusieurs acteurs rejoignent le projet (Catenda, DDS, Scia, iabi…) pour concevoir la version 2 du BCF.

Il est ensuite soumit à BuildingSMART selon un nouveau schéma d’intégration qui a immédiatement fait l’unanimité. Solibri Model Checker, MagiCAD, Tekla Structures, Tekla BIMsight, DDS, et de nombreux autres outils BIM supportent aujourd’hui ce format.

Enfin, ça ne sert pas à grand monde quand même…

Et bien si ! Le format BCF est aussi bien utile au BIM Manager pour attribuer aux différents intervenants les problèmes à régler qu’au BIM coordinateur pour transférer une information ou modification à ses modeleurs. Imaginez le gain de temps et d’énergie sur un projet qu’il soit de petite ou grande envergure !

Un exemple de workflow ? Bien entendu.

  1. Vous exécutez les contrôles souhaités… Allez, pour cette fois nous imaginons utiliser Solibri ;)
  2. Vous créez la présentation d’un ou de plusieurs problèmes (screenshots avec ou sans commentaire par exemple).
  3. Vous exportez cette présentation au format BCF. Toutes les informations concernant le/les problème(s) sont disponibles, incluant les références aux objets. Et tout ça sans sauvegarder le modèle complet ;)
  4. Vous l’assignez à des membres de l’équipe projet et suggérez comment résoudre le/les problème(s).
  5. Le membre de l’équipe projet ouvre le fichier BCF.
  6. En cliquant simplement sur les problèmes, il visualise toutes les informations.
  7. Il règle le/les problème(s) de la maquette, commente ses changements et modifie le statut de votre demande de correction en « résolu ».

Vous n’arrivez pas à régler le problème ? Vous pouvez l’assigner à un autre membre de l’équipe…

Alors, le BCF, vous vous y mettez quand ?

Make it easy! Insert plug-ins…

BCF Manager

http://www.bimcollab.com/en/BCF-Manager/BCF-Manager

BCFier (plug-ins pour Revit) ou utilisation comme visionneuse de BCF

https://bcfier.com/

 

Lean et BIM, même combat…

Soyez tout de suite rassurés, cet article ne se veut pas une énième thèse sur l’application de la théorie du lean ou encore une thèse sur l’interaction entre ce processus qui nous vient du Japon et le BIM 😉

lean bim 2Par contre, vous expliquer simplement en quoi le BIM s’inscrit dans la même logique et pourquoi, oui ! Il ne nous reste plus qu’à vous dire, Yoku yomimasu… Oups, pardon, bonne lecture de ce billet !

Lean, lean, lean… en clair.

Tout d’abord, merci à Toyota qui est à l’origine de cette théorie ;) . Le lean est une théorie de gestion de la production qui se concentre sur la « gestion sans gaspillage », ou « gestion allégée » ou encore gestion « au plus juste », qui trouve ses sources au Japon (vous l’aurez compris)…

En résumé, l’idée est d’éliminer toute activité qui n’est pas créatrice de valeur ajoutée, comme pour… Oh, mais c’est la même finalité que le BIM ;)

Des processus efficients et efficaces

BIM et Lean sont tous deux centrés sur le processus de création de valeur. Dans le cas du BIM, la valeur c’est l’information, mais surtout, la bonne ! De la même manière que la pensée Lean est à l’affut du gaspillage, le mode projet BIM s’attaque à la mauvaise information dans un projet de construction…

Effectivement, chez BIMConsult, on déteste l’information redondante, ressaisie, incomplète ou incompréhensible. Finalement, on n’aime pas perdre du temps mais avant tout on aime en faire gagner à nos clients !

Finalement devenir BIM ready, c’est aussi devenir Lean ready

keep it lean2Les deux processus permettent de répondre aux mêmes questions :

  • Comment l’entreprise s’assure-t-elle que chaque chaine de valeur soit rentable, disponible, adéquate, flexible, et que toutes les étapes de cette chaine soient liées par des flux stables ?
  • Comment chaque personne impliquée dans la chaine de valeur peut-elle être activement engagée à la faire fonctionner et à l’améliorer de manière continue ?

Et le BIM, ça y répond ?

Bien entendu, plusieurs professeurs se sont penchés sur la question et les conclusions sont unanimes…

« L’utilisation du BIM réduit les variations […] le temps des cycles […] permet de visualiser à la foi les produit et les processus […]. BIM assiste de nombreux principes Lean en phase de conception », dixit Charles M. Eastman, professeur à Georgia Tech Atlanta, spécialiste notamment du BIM.

Nous, on est tout à fait d’accord… Et nous ajouterons même que quoi de plus Lean que de s’échanger des paramètres en phase conception, ou de capitaliser son génie créatif dans des algorithmes pour proposer de manière semi-automatique des variantes à un projet ? Intéressant le BIM…

Finalement le BIM répond en pratique aux principes théoriques du Lean et apporte ainsi une véritable plus-value aux professionnels du secteur de la construction….

On vous a mis l’eau à la bouche ? Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, c’est par ici…

LODs = LOD + LOI

LOD, LOI mais aussi LODs, pas facile de s’y retrouver avec toutes ces abréviations… Aujourd’hui, plus qu’un cours magistral (on n’aime pas trop ça  ;) nous vous donnons les clés pour que tout le monde parle le même langage !

Pour résumé, ces abréviations désignent les niveaux de détail et d’information de la maquette numérique.

LODs : Level Of Development – Là où le bât blesse…

Effectivement, jusqu’à présent certains utilisaient le terme LOD pour parler du Level Of Development et d’autres du Level Of Details…

Confus vous nous direz, et vous aurez raison ! C’est pourquoi, aujourd’hui on utilise communément le terme LODs lorsqu’il s’agit du Level Of Development. A bon entendeur…

questionsMais qu’est-ce que le LODs ? LODs = LOD + LOI

Level Of Development = Level Of Details + Level Of Information

En d’autres termes, le LODs désigne le développement complet de votre maquette aussi bien du point de vue géométrique qu’informatif, et ce, à chaque phase du projet.

LOD : Level Of Details

Il désigne le niveau de précision géométrique de chaque élément de votre maquette numérique (un mur n’a pas forcément le même LOD qu’une fenêtre)… A ce niveau-là, on ne parle que de géométrie… LOD 100, LOD 200, LOD 300…

Oui, c’est vrai, c’est quand même plus parlant en image ;)

niveau lod

Finalement, à chaque phase traditionnelle du projet correspond un LOD. Chaque projet étant différent, les LOD par phase seront différents… Et oui, on revient à l’intérêt du BIM Manager. C’est à lui que revient la responsabilité de définir, selon les besoins, les LOD pour chaque phase du projet ;)

Pour plus d’infos sur le rôle du BIM Manager, cliquez ici.

MAIS n’oubliez pas qu’on ne modélise pas juste pour le plaisir… Il faut se poser les bonnes questions. A-t-on vraiment besoin de la poignée de la fenêtre détaillée en APS pour ce projet ?

LOI : Level Of Information

Le LOI désigne le contenu informatif de la maquette numérique… Et en clair ?

Pour collaborer en BIM, les informations doivent être centralisées et liées à une maquette numérique pour que Chaque personne de la team est la bonne information au bon moment (ni plus, ni moins).

Finalement, je clique sur un élément ou objet de ma maquette numérique et j’accède à ses informations. Par exemple, pour un mur (oui oui, on aime beaucoup les murs dans cet article) j’obtiendrais des éléments du type : degré coupe-feu, phase de construction, Intérieur/extérieur…

Et les cas d’usage dans tout ça ?

Le but de travailler en BIM est d’en tirer un profit donc d’en avoir un usage…

Le LOI permet ainsi d’ajouter des informations supplémentaires concernant par exemple la date d’entretien d’une chaudière, le type de luminaire afin de le remplacer le cas échéant… Et bien plus encore…

Mais on ne le dira jamais assez : le niveau de détail et d’information dépend avant tout de vos besoins particuliers sur le projet !

indexCe billet vous donne le principe général mais à chacun ses particularités : phases de projet, législation…

Le LOD 100 en Angleterre ne sera pas forcément appliqué à la même phase de projet qu’aux Etats-Unis, de même pour le LOI.
Et le Luxembourg dans tout ça ?

Le Luxembourg est en cours d’élaboration de son niveau de développement de maquette numérique par phase et adapté au marché de la construction… Affaire à suivre…

Pour plus de « détails », n’hésitez pas à consulter :

BIM Manager, l’indispensable arbitre…

Pas toujours évident de comprendre le rôle exact du BIM Manager ou encore de trouver la personne la plus ouverte au changement au sein de votre bureau et qui possède en plus les qualités pour devenir un bon BIM Manager !

Retrouvez toutes les clés du succès dans cette interview de Mehdi Halal, parue dans l’édition de décembre de Neomag…

Oh… mais on le connait celui-là :-)

itv-mehdi

Et pour tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur les évolutions et nouveautés dans le milieu de la construction, c’est par ici !

Neomag 3 – décembre 2016

BIM 4D… QUÈSACO ?

De la 3D avec en plus une information de temps… Oui oui c’est bien ça ! On vous explique tout…

Dans un projet en BIM, le bâtiment est modélisé élément par élément (porte, fenêtre, mur…). Pour rappel, on construit VIRTUELLEMENT le bâtiment comme on va le construire en RÉALITÉ (terrassement, fondations… et bien sûr finitions ;-)

Chaque projet, peu importe qu’il soit réalisé en BIM ou pas a pour impératif le respect du planning. Et oui, comme toujours, le planning on y revient !

L’utilisation de la 4D dans un projet BIM a donc pour objectif de simuler virtuellement le planning précis et réel de construction du bâtiment.

Mais comment fait-on pour y arriver ?

Durant la réalisation de la maquette, nous allons lier des informations spatio-temporelles à chaque élément (lieux de stockage, d’approvisionnement, date de pose de l’élément, durée d’installation…), ce qui permet de définir précisément la durée du chantier… On vous l’avait dit… C’est quand même pas mal le Bim :-)

bim-4-d-quesaco-3Mais ce n’est pas tout…

Cela permet également d’anticiper la mise en place d’éléments spécifiques (centrale de ventilation, mobilier encombrant…) en simulant leur manutention et l’impact sur les autres corps de métiers… Et oui, grâce au BIM 4D, plus de problème sur le chantier du type « je n’avais pas prévu que la porte serait trop petite pour faire rentrer le canapé… ».

On pourra donc visualiser les différentes phases de construction, depuis l’installation de chantier jusqu’à la livraison, la maquette étant reliée directement au planning de GANT du chantier. Je modifie la maquette, le planning est modifié instantanément et vice versa.

Outil de simulation certes, mais pas seulement !

Grâce au BIM 4D, on vérifie l’état d’avancement du chantier par rapport au modèle 4D et on peut donc estimer tout de suite l’incidence d’un retard. Ne reste plus qu’à mettre en place des scenarii réalistes pour compenser le retard et donc respecter le planning initial.

Et l’aspect pédagogique dans tout ça ?

Finalement, le BIM 4D c’est votre notice de montage pour ne passer à côté d’aucun détail…

clock2

 

Alors, vous vous y mettez quand ?

Un vif succès pour BIM-LUX 2016

Vous n’avez pas pu le manquer… quoi donc ? Le rendez-vous incontournable du Building Information Modeling à Luxembourg, qui, chaque année, regroupe de plus en plus de professionnels du bâtiment, évidemment !

Je sais les inscriptions sont limitées mais face à l’engouement croissant pour cet événement, davantage de places sont prévues tous les ans ;-) alors ne ratez pas l’édition 2017 !

Le CRTI-B, Neobuild et l’OAI, avec le soutien du LIST et du MDDI organisent une rencontre annuelle où les Maîtres d’ouvrages, publics comme privés, maîtres d’œuvre, entreprises, et plus généralement tous les acteurs de la construction peuvent appréhender le BIM sous un autre regard. Près de 250 personnes étaient ainsi réunies à la chambre des métiers de Luxembourg le 16 novembre pour assister à BIM-LUX 2016…

Qui dit événement exceptionnel, dit invités de marque forcément !

Cette journée a été introduite par François Bausch, ministre du Développement Durable et des Infrastructures et Thierry Hirtz, Président du CRTI-B.

David Determe, Administrateur Délégué de Betic, représentait l’OAI et a présenté leur vision de ce nouveau processus collaboratif, en mettant l’accent sur leur volonté de compter 90% des membres OAI du Grand-Duché de Luxembourg « bim ready » sous 10 ans.

L’Administration des Bâtiments Publics et les sociétés Besix et Giorgetti sont également intervenues lors de cette manifestation.

En plus du stand qui nous a permis de présenter notre activité aux professionnels du secteur, BIMConsult est intervenu à l’occasion d’une table ronde qui a permis au public de découvrir un exemple concret de mise en application du BIM. Accompagné par l’architecte Gallyna Peneva, les bureaux d’Ingénieurs-Conseils Betic et BEST, nous sommes revenus sur notre expérience dans le cadre de notre participation au concours « BIM contest 2016 », pour lequel nous avons réalisé un projet de pépinière d’entreprises située à Bobigny.

gif-anime-bimlux-2016

Notre envoyé spécial était sur place ;-)

envoye-specialGallyna, vous étiez l’architecte mandataire, qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce concours et quels sont les avantages de travailler en BIM sur un projet ?

Gallyna : « Avant toute chose, l’aspect collaboratif qui était à mes yeux essentiel et comme il ne s’agissait pas d’une commande rémunérée, nous avons vraiment pu aborder le projet comme un terrain de recherche et d’expérimentation. D’un point de vue purement pratique, le fait d’intégrer toutes les contraintes et spécificités techniques en amont du projet permet de mieux le maitriser et de mieux prévoir le travail. Personnellement, je suis convaincue que dans 5 ans, on reliera site, infrastructures et environnement au BIM. Je suis certaine qu’on fera du BIM à l’échelle smart city ».

Eric, vous êtes associé du bureau BEST Ingénieurs-Conseils et vous vous êtes occupé de la partie ingénierie statique. Pour vous, en tant qu’ingénieur, quels ont été les plus de cette collaboration ?

Eric Hansen : « Ce qui est fabuleux, c’est d’être inclus dès le début du projet. On a reçu les premières ébauches en 3D sous 15 jours et dès ce moment-là nous avons travaillé en « team » pour intégrer tous les aspects techniques et statiques. Sans aucun doute, cela nous a permis d’éviter bon nombre d’aller-retour pour effectuer des modifications. La vision de l’architecte a été respectée et le projet a été conçu « constructible » dès le départ. Bien entendu, nous avons rencontré quelques difficultés comme par exemple la perte d’information entre fichier natif et l’export IFC, dû à la compatibilité entre les logiciels que nous avons utilisés mais tout cela a été très vite résolu ».

Michael, en qualité de Responsable team dessin chez Betic Ingénieurs-Conseils et plus particulièrement de BIM coordinateur et Modeleur BIM sur les techniques spéciales, est-ce que côté maquette et plus largement dessin, vous avez rencontré d’autres difficultés ?

 Michael Lefèvre : « La première maquette que nous avons réalisée intégrait toutes les techniques et nous avions des problèmes de taille de fichier. Nous avons dû la scinder (une maquette pour la partie hydraulique, une pour la partie électricité) et c’est seulement dans un deuxième temps que nous avons combiné les maquettes. On sait donc grâce à ce cas concret qu’il est essentiel de respecter le découpage des maquettes et le protocole d’ailleurs, car ce point était clairement défini dedans ».

Arnaud, vous êtes Ingénieur-technicien chez Betic, est-ce que vous pensez que cet aléa a vraiment retardé l’avancement de votre projet ?

Arnaud le Bechec : « Pas vraiment, c’est un problème qui a été tout de suite identifié par le BiIM Manager qui nous a donné des consignes et c’est d’ailleurs tout l’intérêt de sa fonction. Dès le début du projet, ses compétences sont à mes yeux indispensables. Son rôle est déterminant pour s’assurer que chaque partie prenante ait les bonnes informations, qu’elles soient comprises par tous et que les livrables soient conformes aux critères BIM ».

Mehdi, en tant que gérant de BIMConsult, vous êtes incollable sur les missions et le profil du BIM manager… Vous nous en dites plus ?

Mehdi Halal : « Je parlerais de son expérience du bâtiment mais aussi de l’aspect communication car il doit non seulement avoir une bonne compréhension des besoins des différents acteurs (architectes, ingénieurs civils, entrepreneurs, etc) mais il doit aussi animer le travail d’équipe, donc être flexible. Bien entendu, il doit également avoir des connaissances techniques des applications BIM, PC, applications web et base de données, et doit notamment optimiser les flux de travail ».

La presse en parle…

news-paper1Archiduc :

Un engouement croissant pour le Building Information Modeling (BIM) https://goo.gl/bCE54n

Lëtzebuerger Gemengen :

Un vif succès pour BIM LUX 2016 https://goo.gl/YFRifh

Discours de François BAUSCH https://goo.gl/XjJOoe

Infogreen : https://goo.gl/tiZbw0

10 points clés pour être ENFIN « BIM ready » !

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui souhaitent passer au BIM et qui se disaient jusque-là que c’était beaucoup trop compliqué à mettre en place… BimConsult vous donne les clés d’une migration réussie à travers 10 étapes certes incontournables, mais vous le verrez, pas si compliquées que ça wink

1. Le BIM, quésako ?

Avant de vous lancer dans cette grande et belle aventure, documentez-vous un maximum… On parle bien de ce qu’on connait bien ! B.a.-ba vous nous direz, mais pour garantir l’adhésion des collaborateurs à votre choix de migrer vers le BIM, il est indispensable de leur en expliquer les bénéfices et de répondre à leurs interrogations.

Documentez-vous, assistez aux conférences, aux présentations pour parfaire votre connaissance du sujet… Mais bien entendu, si vous êtes perdus, nous sommes là pour répondre à vos questions smile

2. Need help!

helpLa migration engendre des changements profonds sur les processus de travail et elle est chronophage… Et oui, l’achat d’un logiciel de modélisation et cinq jours de formations ne suffisent pas (dommage sad)

Recrutez des cabinets externes, experts dans le domaine, qui vous garantiront une optimisation des moyens et du temps alloué à la migration et surtout d’en assurer le résultat. Les 8 phases suivantes pourront être réalisées avec les experts, en concertation avec la direction.

3. Action, Réaction…

Une phase essentielle à ne pas négliger : définir clairement les objectifs à atteindre et surtout sous quels délais. Et oui, on ne peut pas tout mener de front. Il faut y aller étape par étape autour d’objectifs simples, à atteindre rapidement. Ses 1ères victoires créeront une vraie dynamique au sein de vos équipes.

team-illustration4. Choisir les bonnes personnes.

Migrer toutes les personnes en simultané serait une erreur. Tous les projets n’intègrent pas encore le processus BIM (oui, c’est vrai, plus pour longtemps ;) donc, un conseil, migrez les personnes les plus motivées et les plus compétentes au départ. Elles auront besoin de peu de formation et seront des promoteurs du BIM au sein de toute l’entreprise !

5. Et la partie technique dans tout ça ?

Le logiciel BIM choisi doit être certifié « Building smart » en import et export IFC. Il est nécessaire de choisir un logiciel en fonction de ses besoins et de configurer son matériel informatique en conséquence.

6. Formation, formation et… FORMATION !

Vous l’avez compris ! La formation est un point crucial de l’évolution du bureau vers le BIM. Il faudra consacrer du temps pour des formations spécifiques logiciels et BIM afin de garantir la qualité des maquettes qui seront produites.

7. Comment parler le même langage ? PROCESSUS…

Mettre en place des processus est indispensable. Les processus BIM prennent en compte les différents logiciels utilisés au sein du bureau ainsi que les niveaux d’échanges entre les intervenants. Mais pour quoi faire ? Tout simplement pour s’assurer que tout le monde suit la même ligne directrice et ainsi garantir l’interopérabilité des maquettes.

Et oui, tous les collaborateurs doivent connaître ces processus, ou du moins,  se familiariser avec eux wink

super-bim8. Un quoi ? Un Bim coordinateur pardi !

Le BIM coordinateur est essentiel au sein d’un bureau BIM Ready. Il gère et contrôle les flux de travail ainsi que la maquette numérique en interne. Il est également l’interlocuteur principal et le référent du BIM manager. C’est vous qui voyez ? Soit, un de vos collaborateurs répond parfaitement aux qualifications et se voit endosser ce rôle, soit vous en recrutez un…

9. On ne met pas la charrue avant les bœufs lol projet PILOTE !

Une fois les étapes précédentes réalisées, choisissez un projet pilote. Il vous permettra de mettre en application toute la démarche. Il devra être réalisé à une échelle maitrisée et peu complexe pour pouvoir affiner les processus. « Learning by doing »… Finalement, quoi de mieux que la pratique.

10. Tout en douceur… Déploiement à tous les collaborateurs.

Une fois le processus affiné suite au retour d’expérience de la première équipe, le moment sera venu de migrer l’ensemble des collaborateurs vers le processus BIM suivant les mêmes étapes… Votre entreprise sera alors BIM READY !!!

Pas si compliqué vous voyez ! Et parce qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule… Nous sommes là pour vous accompagner smile