Le jumeau numérique : technologie innovante et défis pour concevoir un double virtuel des territoires

Le jumeau numérique : technologie innovante et défis pour concevoir un double virtuel des territoires

Les jumeaux numériques révolutionnent la modélisation virtuelle en offrant des répliques dynamiques avec données en temps réel.

  • Technologie évolutive passant du modèle manuel à l’automatisation complète, avec un marché projeté à 73,5 milliards USD en 2027
  • Applications multisectorielles touchant l’ingénierie, l’urbanisme, la gestion énergétique et la médecine
  • Transformation de la gestion territoriale par des simulations climatiques et l’optimisation des infrastructures
  • Défis persistants incluant les coûts élevés, la complexité technique et l’accès aux données de qualité

Le jumeau numérique représente une révolution technologique majeure pour la modélisation et la simulation de systèmes complexes. Né en 2002 sous l’impulsion de Michael Grieves et John Vickers de la NASA, ce concept s’est rapidement imposé comme un outil stratégique dans de nombreux secteurs. En 2025, alors que les défis environnementaux et urbains s’intensifient, cette technologie offre des perspectives inédites pour comprendre, anticiper et optimiser les systèmes réels dans leur environnement numérique.

Qu’est-ce qu’un jumeau numérique et comment a-t-il évolué?

Un jumeau numérique constitue une réplique virtuelle dynamique d’un système réel, permettant de visualiser, simuler et prédire son comportement dans diverses conditions. Ce concept dépasse largement la simple modélisation 3D en intégrant des données en temps réel et des capacités prédictives avancées. Selon Alejandro A. Franco, expert reconnu dans ce domaine, trois niveaux d’interaction caractérisent l’évolution de cette technologie:

1. Le modèle physique ou numérique – avec des données récoltées et intégrées manuellement

2. L’ombre numérique – où les données sont collectées automatiquement mais les résultats appliqués manuellement

3. Le jumeau numérique proprement dit – caractérisé par l’automatisation complète du processus

La progression vers un véritable jumeau numérique représente donc un parcours technologique exigeant. En chimie par exemple, la plupart des applications restent au stade de l’ombre numérique, témoignant des défis techniques persistants. L’essor de la réalité virtuelle et augmentée constitue néanmoins un facteur d’accélération significatif pour ces technologies.

Le marché mondial des jumeaux numériques connaît une croissance fulgurante, avec une valeur estimée à 73,5 milliards USD pour 2027 selon les projections établies en 2022. Cette expansion témoigne de l’adoption croissante de cette technologie dans des domaines aussi variés que:

  • L’ingénierie de systèmes complexes
  • L’industrie automobile et aéronautique
  • La construction et l’urbanisme
  • La gestion énergétique
  • La médecine et l’océanographie

Cette diversification des applications illustre la polyvalence inhérente aux jumeaux numériques, capable de s’adapter à des contextes toujours plus variés et ambitieux.

Pourquoi un jumeau numérique pour les territoires?

La modélisation numérique des territoires répond à des enjeux majeurs d’aménagement et d’adaptation aux changements climatiques. Le jumeau numérique territorial offre une vision systémique permettant d’aborder des problématiques complexes avec une approche intégrée et prospective. Cette technologie transforme radicalement la gestion territoriale en proposant:

Fonction Avantage territorial
Simulation climatique Anticipation des impacts locaux du changement climatique
Modélisation urbaine Optimisation des infrastructures et de la mobilité
Gestion patrimoniale Conservation et valorisation des bâtiments historiques
Planification énergétique Déploiement efficace des énergies renouvelables

Le projet français de Jumeau numérique de la France, porté conjointement par l’IGN, le Cerema et Inria, illustre parfaitement cette ambition territoriale. Cette initiative vise à cartographier l’intégralité du territoire national pour simuler différents scénarios d’aménagement et d’adaptation climatique. Les collectivités locales s’approprient progressivement ces outils, comme en témoigne l’utilisation du Ceremap3D par Montpellier Méditerranée Métropole ou le Département des Alpes-Maritimes pour numériser leur patrimoine d’infrastructures.

À l’échelle internationale, des villes comme Singapour et Rennes se positionnent comme références en matière de jumeaux numériques urbains. Ces smart cities exploitent les technologies numériques pour optimiser leurs services, améliorer la qualité de vie des habitants et renforcer leur résilience face aux défis contemporains. L’initiative européenne de jumeau numérique de l’océan, annoncée lors du One Ocean Summit 2022 à Brest, élargit encore cette vision en proposant une modélisation océanique capable d’éclairer les décisions politiques et de favoriser un développement économique maritime durable.

Le jumeau numérique : technologie innovante et défis pour concevoir un double virtuel des territoires

Le futur des jumeaux numériques: applications innovantes et défis persistants

L’avenir des jumeaux numériques s’annonce prometteur, avec des applications concrètes déjà opérationnelles qui témoignent de leur potentiel transformateur. Parmi les réalisations les plus marquantes figurent:

  1. Les laboratoires autonomes en Amérique du Nord et Allemagne, où des robots guidés par des modèles numériques réalisent des synthèses chimiques complexes
  2. L’optimisation de fabrication de batteries par intelligence artificielle et machine learning
  3. La table vibrante Azaléee du CEA, simulant des séismes pour tester la résistance des structures
  4. L’écosystème N-dam, déployé pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris après l’incendie de 2019
  5. Les jumeaux numériques d’organes, ouvrant de nouvelles perspectives en médecine préventive et personnalisée

Malgré ces avancées impressionnantes, plusieurs défis majeurs persistent. Le coût élevé de développement limite l’accès à cette technologie, tandis que la complexité technique inhérente à la modélisation de systèmes aux interactions multiples demeure un obstacle considérable. La qualité et l’accès aux données représentent également des enjeux critiques, comme le souligne Marc Barthelemy concernant la situation française.

Les difficultés prédictives constituent un autre défi de taille. Même pour des questions apparemment circonscrites, comme l’impact de la fermeture des voies sur berges à Paris, les prédictions restent souvent approximatives, illustrant les limites actuelles des modèles numériques face à la complexité des systèmes réels.

L’évolution des jumeaux numériques dépendra largement de notre capacité à surmonter ces obstacles, notamment en développant des approches collaboratives et en favorisant les écosystèmes d’innovation ouverte. La convergence avec d’autres technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle et l’internet des objets, pourrait également accélérer leur maturation et étendre leur champ d’application à des domaines encore inexplorés.

Neomag nov 2021

Modélisation 3D et réalité virtuelle au service du BIM !

La pandémie a modifié notre façon de travailler et de nouveaux outils de communication sont apparus, favorisant le travail collaboratif à distance. Jusque-là, nous ne vous apprenons rien 🙈

En revanche ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que cela a grandement profité à la modélisation 3D et aux services de réalité virtuelle qui y sont rattachés. Et ça, c’est une nouvelle qui nous fait plaisir !

Comment ? Pourquoi ? Toutes les réponses sur la demande grandissante autour de ces services sont à retrouver dans l’interview exclusive de Mehdi Halal, CEO de BIMConsult. Et, comme chez BIM Consult nous sommes très sympas, voici un petit résumé 😉

Pour Mehdi Halal, « Il faudrait envisager chaque projet en BIM autour de la maquette numérique avant même le début des études pour faciliter la collaboration et la qualité du projet ».

Mais pourquoi nous direz-vous ? 🧐 Eh bien tout simplement car c’est le processus de travail collaboratif autour du projet qui permet d’atteindre un résultat optimal. Et donc, vous l’avez deviné, si l’on travaille en BIM avant même le début des études, meilleure est la qualité du projet ! Logique 😉

Mais alors… Ça ne sert à rien de modéliser un bâtiment existant ? Non, non, non, nous n’avons jamais dit que ce n’était pas utile, bien au contraire ! Et d’ailleurs, comme le dit Mehdi « Lorsque le bâtiment est déjà existant, il y a beaucoup d’autres intérêts à le modéliser après coup, ne serait-ce qu’en termes de Facility Management ».

Eh oui, avoir une maquette 3D as-built d’un projet permet d’en faciliter sa gestion… 😉

Envie d’en savoir plus ? Retrouvez l’interview de Mehdi Halal, sur la modélisation 3D et la réalité virtuelle au service du BIM dans le dernier Neomag. A lire et relire… sans modération ! 😉

Pour accéder à l’article, c’est en page 24 👉 Neomag

Adoption du BIM en Europe

Adoption du BIM en Europe !

Mais où en sommes-nous ??

Vous le savez, le monde qui nous entoure devient chaque jour plus avancé sur le plan technologique. Avec l’urbanisation croissante et les villes intelligentes, les pays du monde entier ont commencé à prêter attention au BIM.

Voyons comment les différents pays européens progressent dans l’adoption du BIM. 🧐📈

Tout d’abord, sachez qu’en 2016, la valeur estimée du marché du BIM en Europe était de 1,8 milliard d’euros et qu’elle devrait atteindre 2,1 milliards en 2023. Oui, oui ! Vous avez bien lu… 2,1 milliards d’euros ! 😲

L’Autriche et la Norvège ont été les premiers pays à mettre en place des normes BIM ouvertes et un mandat BIM ouvert exigeant la mise en œuvre du BIM de niveau 3 pour tous les projets publics, respectivement en 2015 et 2016. La Suède, la Finlande, le Royaume-Uni, le France et la Russie ont suivi le mouvement en mettant en place des mandats BIM de niveau 2 et ont d’ores et déjà adapté différents calendriers de passage au BIM de niveau 3.

Mais… Qu’est-ce qu’un niveau BIM ?

C’est simple vous allez voir. Qui dit normes BIM, dit différents niveaux de BIM. Ces niveaux vont de 1 à 3 en fonction du niveau de maturité BIM. Le niveau 1 est assigné lorsqu’il y a absence de collaboration, et que les modèles sont utilisés « pour soi ». Le niveau 2 introduit les échanges de modèles asynchrones, dans un format interopérable. Le niveau 3, quant à lui, est donné dans le cas d’un travail collaboratif synchrone via une maquette numérique unique partagée. Vous voyez, on vous avait dit que c’était simple. 😉

Pour structurer leur BIM, de nombreux pays ont mis en place des programmes BIM nationaux ou des organisations gouvernementales en charge d’un programme BIM. C’est notamment le cas en Allemagne, France, Finlande, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Royaume-Uni ou encore au Danemark.

Le souci, nous direz-vous ?

Les pays européens vont devoir faire face aux risques liés à cette absence de coordination entre eux. Il n’est jamais simple de mettre tout le monde d’accord, n’est-ce pas ? 😅

Pour régler ce détail avant qu’il ne pose trop de problème, un groupe de travail européen BIM a été créé : l’UE BIM Task Group. Ce groupe est un réseau échangeant autour des compétences du secteur public dans le BIM. Son objectif ? Encourager l’adoption du BIM par le secteur public européen afin d’améliorer la rentabilité et la qualité des constructions publiques mais aussi la durabilité de l’industrie en Europe.

On espère aussi voir apparaitre de plus en plus de documents normatifs à l’échelle européenne, comme par exemple la récente norme ISO 19650.

Le BIM de demain

Si aujourd’hui on voit le BIM avant tout comme un moyen de mieux collaborer et de produire le « jumeau numérique » du futur bâtiment à exploiter, des opportunités encore plus innovantes s’offrent à nous pour l’avenir. Parmi les nouveaux usages envisagés dans la thématique « green building », il est question de prendre en compte l’empreinte carbone d’un bâtiment et de ses matériaux avant sa construction et le taux de recyclabilité des matériaux avant sa déconstruction. Sans oublier la possibilité d’associer BIM et IOT pour contrôler les comportements effectifs d’un bâtiment et leurs impacts sur sa consommation d’énergie.

Vous l’avez compris, le BIM s’impose progressivement dans les consciences comme une solution de plus en plus intéressante pour optimiser les processus durant tout le cycle de vie des bâtiments.

Et au Luxembourg alors ? Eh bien au Luxembourg, le CRTI-B propose des outils et méthodes ainsi que des formations adaptées depuis la première publication du « Guide BIM Luxembourgeois » en 2018. Et si vous avez besoin d’une assistance plus personnalisée, on est là pour vous accompagner. BIM Ready, BIM AMO, BIM Manager ou encore BIM services, nous avons un panel de services à vous proposer.

Alors, vous vous lancez dans l’aventure BIM avec nous ? 😉

De la 2D à la 7D

À l’ère de la numérisation, l’innovation BIM est passée des dimensions de base 2D, 3D et 4D à des niveaux de plus en plus avancés et plus profonds tels que les dimensions BIM 5D, 6D et 7D. Besoin d’un récap ? 🤓 C’est parti !

Dans les premiers outils BIM 3D, des informations contextuelles sont ajoutées au modèle tridimensionnel : les matériaux proposés ou les mesures effectuées ; ce qui est très utile pour représenter des projets très complexes. Une autre avancée a été le BIM 4D, où la dimension temporelle est intégrée, c’est-à-dire les informations sur les délais de fourniture et d’exécution nécessaires à la réalisation du projet. Ensuite, il y a eu le BIM 5D, où les coûts associés au processus de construction sont ajoutés. Avec le BIM 6D, les informations ajoutées concernent la soutenabilité des matériaux et leur empreinte écologique.

Ainsi, chaque mesure amplifie les données associées à un modèle pour apporter une compréhension plus profonde du projet. C’est bon, vous ne vous êtes pas perdu dans une dimension ? 😉 Maintenant, concentrons-nous sur la 7D : la maintenance.

On le sait, le coût d’exploitation d’un bâtiment sur une période de 30 ans peut être quatre fois supérieur à celui de sa conception et de sa construction. Oui, oui, 4 fois supérieur ! 😲 Mais le BIM 7D peut régler ça. Ah… on vous voit être un peu plus attentif tout à coup 😂 Allez, on vous explique comment ça marche !

Le BIM 7D concerne l’administration des installations par les gestionnaires et les propriétaires de bâtiments. Il est utilisé pour suivre les données importantes de ceux-ci telles que l’état général où celui de matériaux spécifiques, les informations de garantie, les spécifications techniques, etc…

Le BIM 7D est une approche unique où tout ce qui concerne le processus de gestion des installations est rassemblé en un seul endroit, dans le modèle d’information du bâtiment. L’utiliser contribue à améliorer la qualité de la prestation de services pendant tout le cycle de vie d’un projet. L’utilisation du BIM 7D garantit que tout dans le projet reste en bon état, de son premier jour jusqu’à sa démolition.

Finalement, avec le BIM 7D, nous clôturons le cycle de vie du projet.

Mais il ne s’arrête pas là… il aborde également l’aspect crucial de la durabilité des bâtiments. Il est vraiment fort celui-là ! 💪

Alors que son objectif principal est de coordonner l’estimation du coût de vie complet du bâtiment pour aider les constructeurs à prendre des décisions qui dépendent des informations sur les performances, le BIM 7D va plus loin encore. Au cours de certaines recherches, il a été découvert qu’il pourrait aider à atteindre au Royaume-Uni l’objectif zéro carbone net d’ici 2050 et une réduction de 33% du coût de la vie entière du bâtiment d’ici à 2025 !

Alors, le BIM 7D n’a-t ’il pas un grand potentiel pour ouvrir une autre voie dans le monde de la construction ? 🍃 😏

Le BIM au service des nouveaux lieux de travail.

Le Building Information Modeling (BIM) facilite l’accès à l’information, suscitant de fait d’importants changements dans les méthodes de travail. Collaboration à distance sur un document unique, outils facilitant les échanges entre différents acteurs externes… ne parlerait-on pas du nouveau processus de travail collaboratif BIM ? 🤔

Ce qui est certain c’est qu’aujourd’hui plus que jamais cette nouvelle approche, induite par le BIM depuis plusieurs années, semble prendre d’autant plus de sens que la crise que nous vivons nous a contraint à adopter ces méthodes de travail séance tenante, sans accompagnement au changement. (Bon en même temps c’est le principe de la crise, souvent, on ne l’a pas venu venir 😟😫).

Les plus réticents voient-ils maintenant davantage de sens à implémenter le processus de travail BIM dans leurs bureaux et entreprises ? Les adeptes y trouvent-ils leur compte ? Compliqué tout ça nous direz-vous… Certes mais même sans pouvoir dresser un bilan pour l’ensemble d’un secteur, il est intéressant de découvrir les solutions existantes pour faciliter la collaboration. Vous ne pensez pas ? 🤔

Mehdi Halal, BIM Manager et gérant de BIMConsult revient dans le dernier numéro de Neomag sur l’intérêt des solutions de cloud et des Réseaux Virtuels Privés (VPN) dans une situation de crise nationale et internationale où le télétravail est devenu une obligation.

  • Vous connaissez déjà ? Peut-être en apprendrez-vous plus ! 🧐
  • Vous souhaitez en apprendre plus ? C’est tout à votre honneur ! 👍

Dans tous les cas, c’est par ici 🔽🔽🔽

Coronavirus – Plan de Continuité d’Activité

En cette période difficile de crise sanitaire mondiale, les collaborateurs de BIMConsult s’adaptent et restent plus que jamais à vos côtés afin de garantir l’avancement de vos projets.

Nos collaborateurs sont désormais en télétravail mais équipés d’un point de vue informatique de tout le matériel nécessaire à la conduite de vos projets en assurant le même niveau de qualité et de réactivité.

Pour préserver vos collaborateurs et les nôtres, nos équipes ne se déplacent donc plus en rendez-vous, sauf si ceux-ci sont absolument indispensables pour assurer la pérennité des projets.

Vous savez que l’accompagnement de nos clients et de leurs projets reste pour autant au cœur de nos préoccupations et que nous sommes donc à votre entière disposition par téléphone, e-mail ou appel vidéo.

Nous nous trouvons dans une situation exceptionnelle et extraordinaire mais plus que jamais, vous pouvez compter sur notre équipe, qui vous soutiendra au mieux pour faire en sorte que l’impact de cette crise sur votre activité soit la plus infime possible.

BIM & CIM : What’s the difference ?

BIM et CIM ? On vous explique tout ! 🤓

Le BIM (Building Information Modeling) ou « Modélisation des Informations de la Construction » vise à simplifier la conception, la réalisation et l’exploitation d’un projet de construction et/ou de rénovation. Il s’agit d’un processus collaboratif autour de la maquette numérique 3D avec des données intelligentes et structurées concernant toutes les phases du projet : de la construction à la démolition du bâtiment. elle permet une collaboration entre tous les intervenants d’un projet par échange de données ou sur un même modèle.

Le CIM (City Information Modeling) est un modèle de données centralisant et harmonisant des données géographiques (géolocalisées), géométriques (2D, 3D), sémantique (5D), voir financière (6D) et au delà, sur plusieurs niveaux de détail. Il peut être étendu, exploité, puis enrichi, par des moteurs de simulation numérique.

Pour accéder à la revue Géomètre, c’est par ici 👉 : http://www.publi-topex.com/cgi-bin/client/modele.pl?session=publitopex.1459741.1579685994.XigYan8AAAEAAHNYEpkAAAAA&modele=jdc_4

Autodesk Forge, are you in?

Forge, forge, forge… tous les spécialistes du domaine n’ont plus que ce mot à la bouche ! Mais qu’entend-on vraiment par là ?

En faisant simple, une forge est un système de gestion de développement collaboratif de logiciel. L’objectif est de permettre à plusieurs développeurs de participer ensemble au développement d’un ou plusieurs logiciels, le plus souvent à travers le réseau Internet… Merci Wiki

Les leaders du domaine en parlent depuis quelques années et les premières plateformes ont aujourd’hui fait leurs preuves. A titre d’exemple, Autodesk a lancé en décembre 2015, sa plateforme Forge. Une initiative orientée cloud qui va et à même commencé à transformer les modes de conception, de fabrication et d’utilisation des produits.

Imaginez les avancées pouvant être réalisées en mutualisant les savoir-faire des spécialistes du monde entier. Tout porte à croire que ces forges vont bel et bien favoriser l’innovation de demain en accélérant le développement de nouveaux outils.

Ainsi, la plateforme Forge d’Autodesk contient une collection croissante de composants de services Web qui peuvent être utilisés avec des produits à base de cloud Autodesk ou vos propres technologies. Si ce n’est pas participatif ça, on ne sait pas ce que c’est…

Le champ du possible est à notre portée aujourd’hui. De la visualisation des données à l’impression 3D, ce système de gestion de développement va considérablement ouvrir de nouvelles perspectives dans la conception et l’ingénierie.

 Grâce à Forge, tout le monde a accès aux informations dont il a besoin. Autodesk Forge en 3 points :

  • Plateforme SaaS (software as a service) – La plateforme Forge donne accès à un ensemble de services cloud qui couvrent la conception, l’ingénierie, la visualisation, la collaboration, la production et les opérations à un stade précoce. Quelle que soit leur taille, les équipes de développeurs de logiciels ont à leur disposition des API et kits SDK pour créer des applications, des expériences et des services cloud intuitifs destinés à ceux qui développent les solutions de demain.
  • Programme Développeurs – L’initiative Forge inclut un programme visant à rassembler la communauté des développeurs cloud, à leur fournir des ressources, une assistance et une formation en continu.
  • Fonds d’investissement – Au cours des prochaines années, l’initiative Forge prévoit d’investir jusqu’à 100 millions de dollars pour aider les sociétés émergentes à déployer des solutions et services innovants s’intégrant avec la plate-forme Forge. Outre ce soutien financier, Autodesk dispensera une assistance technique et commerciale aux startups participant à l’innovation de demain.

Plus de renseignements sur  Autodesk Forge.

COMING SOON : votre équipe du blog reviendra très bientôt sur le sujet pour plus de détails et des retours pratiques sur les utilisations de cette plateforme

Du nuage de points à la maquette 3D…

Du géomètre à l’installateur, vous êtes tous concernés ! Le relevé numérique par nuage de points consiste à créer un bâtiment existant en 3D à partir d’un scanner ou d’un drone. Ah, technologie, quand tu nous tiens ;)

Drone 3DLe scannage laser permet de restituer en 3D, point par point, chaque parti du bâtiment. C’est bien beau tout ça mais vous nous direz… Et la technique dans tout ça ! Et vous aurez raison. Le relevé numérique par nuage de points ne permet pas uniquement de modéliser des murs, une toiture… Grâce à lui, les installations techniques, comme une chaudière ou des conduits de ventilation par exemple, sont également représentés.

Autre avantage non négligeable… Il donne la possibilité de vérifier la conformité lors du chantier. Les réservations réalisées correspondent-elles bien aux dimensions prévues des fenêtres ? Oui, c’est important quand même ;)

 

Mais une fois ce nuage de points obtenu, comment procéder ?

Une fois réalisé, il sera intégré dans un logiciel de modélisation en 3D. Cette solution permet non seulement une grande précision mais aussi un gain de temps considérable ! Fini la prise de mesures sur site, la restitution dans son logiciel, le retour sur site en cas d’oubli… pour enfin réaliser la levée.

Drone 3DDésormais, une personne manipule le scanner 3D, qui transmet ensuite toutes les informations au logiciel. Oui, mais bon, je n’ai pas très envie d’aller dehors, il fait froid et en plus il pleut ! Vous êtes sauvés. Il est possible de réaliser ce relevé à distance à l’aide d’un laser embarqué sur un drone.

Sachez aussi que les nouveaux appareils sont capables de scanner indifféremment le jour ou la nuit, et en couleur. La pluie ne leur pose pas non plus de problème. Attention quand même lors du traitement du fichier à enlever les gouttes qui ont été scannées ;)

 

Et pour exploiter tout ça ?

Une fois de retour au bureau, il y a plusieurs possibilités d’exploitation de ces nuages de points.

Drone 3DLa première est l’intégration du nuage de points sans modélisation. Le bâtiment est intégré tel quel. Ce mode de restitution peut permettre la modélisation d’objets spécifiques ne nécessitant pas l’apport d’information. La géométrie et l’emprise suffisent. Dans ce cas, le nuage de points ne sera donc pas un élément ou un objet dans le logiciel, tel que cela peut être le cas dans Revit ou Archicad…

L’autre solution est la modélisation directement à partir du nuage de points. On re-modélise d’après le nuage pour créer des éléments dans son logiciel. Tout ceci pour, pour… y incorporer de l’information. :) La précision du laser facilite ainsi la modélisation dans le logiciel. On peut l’apparenter à du « décalquage ».

Mais ce ne sont pas les seules options ! Un autre type de modélisation à partir d’un nuage de points est possible : l’automatisation. Le logiciel reconnait automatiquement les surfaces et crée lui-même des objets. Autant dire que cela facilite le travail du modeleur qui attribue uniquement des éléments à des surfaces et minimise ainsi le risque d’erreur.

 

Oui mais c’est cher !

On vous l’accorde, le coût est encore important mais de plus en plus de bâtiments étant voués à être numérisés via cette technique, tout porte à croire que cette technologie va très rapidement se démocratiser…

 

Aspect financier, facilité d’utilisation…. Affaire à suivre !

La 3D débarque sur les chantiers !

3D quand tu nous tiens…

Vous ne l’avez pas vu ? Quoi donc ? Le dernier numéro de Neomag, pardi 😉 !

Retrouvez dans ce numéro un dossier spécial sur la formation professionnelle mais aussi bon nombre d’actus avec notamment, et on pourrait même dire, surtout, une interview de notre Mehdi👏  sur l’intérêt de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée pour les métiers de la construction.

Pour consulter l’ensemble des articles de Neomag, c’est par ici : Neomag #07

Neomag #07 3D

Neomag #07 3D