Publications par Denis Lecanu

VR/AR Il y en a pour tous les goûts…

Avant de commencer et pour nous simplifier la tâche ;) Petit rappel sur la signification de ces abréviations… AR = Augmented Reality VR = Virtual Reality Maintenant, nous allons nous contenter de ces 2 abréviations pour le reste de notre billet du jour J Lorsque l’on parle de VR ou d’AR, ce qui nous vient immédiatement à l’esprit sont les notions de jeux vidéo, de film, de rêve, de projection dans le futur… Mais nous y voilà. Effectivement la VR et l’AR touchent beaucoup de secteurs d’activités (la médecine, la défense…) et bien entendu, ce qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui, le milieu du bâtiment avec notamment l’architecture ou encore l’ingénierie ! Contrairement à il y a plusieurs années, il suffit aujourd’hui de quelques clics pour transformer une maquette numérique en modèles VR ou AR… ARchitectes, ingénieurs… préparez-vous. Les scènes immersives sont de plus en plus utilisées. Pour le monde du bâtiment, l’AR est surtout utilisée pour la création de vues panoramiques 360° : une chambre, une pièce à vivre, un local technique dans lesquels il est possible de se tourner pour voir les différents angles et éléments de la pièce. Le gros avantage ? Pas besoin de matériel sophistiqué pour utiliser ces vues panoramiques. Une simple tablette suffit ;) Comment ça marche ? Il suffit de pousser sa maquette 3D vers une solution qui génère un panorama à 360°. On vous l’avait dit… Simple comme un jeu d’enfant ;) Les adeptes de SketchUp, ArchiCAD, ou encore Rhino3D, peuvent par exemple tenter la solution iVisit 360. Les utilisateurs des logiciels Autodesk, trouveront sans doute leur compte avec la solution A360 d’Autodesk… A vous de voir ! Un exemple d’utilisation ? Pour un ingénieur, cela lui permettra par exemple de vérifier l’emplacement d’une gaine, d’un conduit d’aération… en situation « réelle ». On comprend pourquoi la réalité augmentée est autant utilisée dans le bâtiment… N’est-ce pas ;) VRaiment top cette technologie ! On visite son bâtiment avant sa construction… La VR est une technologie qui permet de plonger une personne dans un monde artificiel créé numériquement. Lorsque la personne est équipée des interfaces adéquates, comme des gants ou des vêtements, elle peut ouvrir des portes, marcher ou monter des marches, se balader, voir le niveau d’ensoleillement du bâtiment suivant l’heure de la journée… Cela permet de plonger la personne dans la maquette numérique… Elle peut visiter son bâtiment avant qu’il ne soit construit… cool J Le matériel ? Les deux modèles, à priori les plus connus, sont l’Oculus Rift et L’HTC Vive. Mais il y en a plein d’autres… Côté bâtiment ? On y arrive… Le Daqri Smart Helmet est le plus utilisé. La visière du casque superpose du contenu digital et des informations comme un mode d’emploi, des données géographiques, le tout juste devant les yeux de l’utilisateur qui fixe un objet en particulier. Mais pour utiliser sa maquette dans tout ça ? Une fois équipé de votre casque, il ne vous reste plus qu’à transformer votre maquette en modèle VR. Il existe, là aussi, énormément d’outils logiciels et de solutions permettant de convertir votre maquette numérique en modèle VR. Quelques exemples : Irisvr, Worldviz, Revizto, Twinmotion, Autodesk Live… Vous ne vous y êtes pas encore mis ? Pensez-y… Cela avance très vite… Pour preuve, de plus en plus d’acteurs du bâtiment s’allient aujourd’hui à des développeurs pour proposer leur propre solution. Affaire à suivre !

LODs = LOD + LOI

LOD, LOI mais aussi LODs, pas facile de s’y retrouver avec toutes ces abréviations… Aujourd’hui, plus qu’un cours magistral (on n’aime pas trop ça  ;) nous vous donnons les clés pour que tout le monde parle le même langage ! Pour résumé, ces abréviations désignent les niveaux de détail et d’information de la maquette numérique. LODs : Level Of Development – Là où le bât blesse… Effectivement, jusqu’à présent certains utilisaient le terme LOD pour parler du Level Of Development et d’autres du Level Of Details… Confus vous nous direz, et vous aurez raison ! C’est pourquoi, aujourd’hui on utilise communément le terme LODs lorsqu’il s’agit du Level Of Development. A bon entendeur… Mais qu’est-ce que le LODs ? LODs = LOD + LOI Level Of Development = Level Of Details + Level Of Information En d’autres termes, le LODs désigne le développement complet de votre maquette aussi bien du point de vue géométrique qu’informatif, et ce, à chaque phase du projet. LOD : Level Of Details Il désigne le niveau de précision géométrique de chaque élément de votre maquette numérique (un mur n’a pas forcément le même LOD qu’une fenêtre)… A ce niveau-là, on ne parle que de géométrie… LOD 100, LOD 200, LOD 300… Oui, c’est vrai, c’est quand même plus parlant en image ;) Finalement, à chaque phase traditionnelle du projet correspond un LOD. Chaque projet étant différent, les LOD par phase seront différents… Et oui, on revient à l’intérêt du BIM Manager. C’est à lui que revient la responsabilité de définir, selon les besoins, les LOD pour chaque phase du projet ;) Pour plus d’infos sur le rôle du BIM Manager, cliquez ici. MAIS n’oubliez pas qu’on ne modélise pas juste pour le plaisir… Il faut se poser les bonnes questions. A-t-on vraiment besoin de la poignée de la fenêtre détaillée en APS pour ce projet ? LOI : Level Of Information Le LOI désigne le contenu informatif de la maquette numérique… Et en clair ? Pour collaborer en BIM, les informations doivent être centralisées et liées à une maquette numérique pour que Chaque personne de la team est la bonne information au bon moment (ni plus, ni moins). Finalement, je clique sur un élément ou objet de ma maquette numérique et j’accède à ses informations. Par exemple, pour un mur (oui oui, on aime beaucoup les murs dans cet article) j’obtiendrais des éléments du type : degré coupe-feu, phase de construction, Intérieur/extérieur… Et les cas d’usage dans tout ça ? Le but de travailler en BIM est d’en tirer un profit donc d’en avoir un usage… Le LOI permet ainsi d’ajouter des informations supplémentaires concernant par exemple la date d’entretien d’une chaudière, le type de luminaire afin de le remplacer le cas échéant… Et bien plus encore… Mais on ne le dira jamais assez : le niveau de détail et d’information dépend avant tout de vos besoins particuliers sur le projet ! Ce billet vous donne le principe général mais à chacun ses particularités : phases de projet, législation… Le LOD 100 en Angleterre ne sera pas forcément appliqué à la même phase de projet qu’aux Etats-Unis, de même pour le LOI. Et le Luxembourg dans tout ça ? Le Luxembourg est en cours d’élaboration de son niveau de développement de maquette numérique par phase et adapté au marché de la construction… Affaire à suivre… Pour plus de « détails », n’hésitez pas à consulter : OBJECTIF BIM BIM FORUM

BIMMY Christmas!

Mauvaise nouvelle , l’équipe du blog vous abandonne pendant un petit moment pour que chacun puisse profiter des fêtes de fin d’année en toute bimitude Mais je vous rassure, on ne vous abandonne pas longtemps ! youpi… Pas de panique, votre blog sera de retour dès le 12 janvier pour continuer à vous informer tout au long de l’année sur l’actualité du BIM et sur toutes les nouveautés que 2017 nous réserve dans le domaine. Un projet urgent, nos équipes seront absentes pendant une toute petite semaine : du 26 au 30 décembre inclus. Mais je suis quasiment sûr que vous survivrez sans nous Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de MAGNIFIQUES FÊTES de fin d’année et parce que chez BIMConsult, on a toujours un train d’avance, une TRÈS TRÈS BELLE ANNÉE 2017 !

BIM Manager, l’indispensable arbitre…

Pas toujours évident de comprendre le rôle exact du BIM Manager ou encore de trouver la personne la plus ouverte au changement au sein de votre bureau et qui possède en plus les qualités pour devenir un bon BIM Manager ! Retrouvez toutes les clés du succès dans cette interview de Mehdi Halal, parue dans l’édition de décembre de Neomag… Oh… mais on le connait celui-là :-) Et pour tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur les évolutions et nouveautés dans le milieu de la construction, c’est par ici ! Neomag 3 – décembre 2016

Un vif succès pour BIM-LUX 2016

Vous n’avez pas pu le manquer… quoi donc ? Le rendez-vous incontournable du Building Information Modeling à Luxembourg, qui, chaque année, regroupe de plus en plus de professionnels du bâtiment, évidemment ! Je sais les inscriptions sont limitées mais face à l’engouement croissant pour cet événement, davantage de places sont prévues tous les ans ;-) alors ne ratez pas l’édition 2017 ! Le CRTI-B, Neobuild et l’OAI, avec le soutien du LIST et du MDDI organisent une rencontre annuelle où les Maîtres d’ouvrages, publics comme privés, maîtres d’œuvre, entreprises, et plus généralement tous les acteurs de la construction peuvent appréhender le BIM sous un autre regard. Près de 250 personnes étaient ainsi réunies à la chambre des métiers de Luxembourg le 16 novembre pour assister à BIM-LUX 2016… Qui dit événement exceptionnel, dit invités de marque forcément ! Cette journée a été introduite par François Bausch, ministre du Développement Durable et des Infrastructures et Thierry Hirtz, Président du CRTI-B. David Determe, Administrateur Délégué de Betic, représentait l’OAI et a présenté leur vision de ce nouveau processus collaboratif, en mettant l’accent sur leur volonté de compter 90% des membres OAI du Grand-Duché de Luxembourg « bim ready » sous 10 ans. L’Administration des Bâtiments Publics et les sociétés Besix et Giorgetti sont également intervenues lors de cette manifestation. En plus du stand qui nous a permis de présenter notre activité aux professionnels du secteur, BIMConsult est intervenu à l’occasion d’une table ronde qui a permis au public de découvrir un exemple concret de mise en application du BIM. Accompagné par l’architecte Gallyna Peneva, les bureaux d’Ingénieurs-Conseils Betic et BEST, nous sommes revenus sur notre expérience dans le cadre de notre participation au concours « BIM contest 2016 », pour lequel nous avons réalisé un projet de pépinière d’entreprises située à Bobigny. Notre envoyé spécial était sur place ;-) Gallyna, vous étiez l’architecte mandataire, qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce concours et quels sont les avantages de travailler en BIM sur un projet ? Gallyna : « Avant toute chose, l’aspect collaboratif qui était à mes yeux essentiel et comme il ne s’agissait pas d’une commande rémunérée, nous avons vraiment pu aborder le projet comme un terrain de recherche et d’expérimentation. D’un point de vue purement pratique, le fait d’intégrer toutes les contraintes et spécificités techniques en amont du projet permet de mieux le maitriser et de mieux prévoir le travail. Personnellement, je suis convaincue que dans 5 ans, on reliera site, infrastructures et environnement au BIM. Je suis certaine qu’on fera du BIM à l’échelle smart city ». Eric, vous êtes associé du bureau BEST Ingénieurs-Conseils et vous vous êtes occupé de la partie ingénierie statique. Pour vous, en tant qu’ingénieur, quels ont été les plus de cette collaboration ? Eric Hansen : « Ce qui est fabuleux, c’est d’être inclus dès le début du projet. On a reçu les premières ébauches en 3D sous 15 jours et dès ce moment-là nous avons travaillé en « team » pour intégrer tous les aspects techniques et statiques. Sans aucun doute, cela nous a permis d’éviter bon nombre d’aller-retour pour effectuer des modifications. La vision de l’architecte a été respectée et le projet a été conçu « constructible » dès le départ. Bien entendu, nous avons rencontré quelques difficultés comme par exemple la perte d’information entre fichier natif et l’export IFC, dû à la compatibilité entre les logiciels que nous avons utilisés mais tout cela a été très vite résolu ». Michael, en qualité de Responsable team dessin chez Betic Ingénieurs-Conseils et plus particulièrement de BIM coordinateur et Modeleur BIM sur les techniques spéciales, est-ce que côté maquette et plus largement dessin, vous avez rencontré d’autres difficultés ?  Michael Lefèvre : « La première maquette que nous avons réalisée intégrait toutes les techniques et nous avions des problèmes de taille de fichier. Nous avons dû la scinder (une maquette pour la partie hydraulique, une pour la partie électricité) et c’est seulement dans un deuxième temps que nous avons combiné les maquettes. On sait donc grâce à ce cas concret qu’il est essentiel de respecter le découpage des maquettes et le protocole d’ailleurs, car ce point était clairement défini dedans ». Arnaud, vous êtes Ingénieur-technicien chez Betic, est-ce que vous pensez que cet aléa a vraiment retardé l’avancement de votre projet ? Arnaud le Bechec : « Pas vraiment, c’est un problème qui a été tout de suite identifié par le BiIM Manager qui nous a donné des consignes et c’est d’ailleurs tout l’intérêt de sa fonction. Dès le début du projet, ses compétences sont à mes yeux indispensables. Son rôle est déterminant pour s’assurer que chaque partie prenante ait les bonnes informations, qu’elles soient comprises par tous et que les livrables soient conformes aux critères BIM ». Mehdi, en tant que gérant de BIMConsult, vous êtes incollable sur les missions et le profil du BIM manager… Vous nous en dites plus ? Mehdi Halal : « Je parlerais de son expérience du bâtiment mais aussi de l’aspect communication car il doit non seulement avoir une bonne compréhension des besoins des différents acteurs (architectes, ingénieurs civils, entrepreneurs, etc) mais il doit aussi animer le travail d’équipe, donc être flexible. Bien entendu, il doit également avoir des connaissances techniques des applications BIM, PC, applications web et base de données, et doit notamment optimiser les flux de travail ». La presse en parle… Archiduc : Un engouement croissant pour le Building Information Modeling (BIM) https://goo.gl/bCE54n Lëtzebuerger Gemengen : Un vif succès pour BIM LUX 2016 https://goo.gl/YFRifh Discours de François BAUSCH https://goo.gl/XjJOoe Infogreen : https://goo.gl/tiZbw0